Pyramide maya antique détruite par la société de construction au Belize

Mayan pyramid, Xunantunich, Belize. (Image from flickr.com / photo by Paul Huber)

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Une des plus anciennes et des plus célèbres pyramides mayas a été détruite par une entreprise de construction au Belize, en creusant pour la pierre concassée pour une route qu'ils construisaient.

Les autorités ont rapporté lundi que la compagnie a utilisé des bulldozers et des tractopelles pour mener à bien les travaux, rogner sur les côtés de la pyramide jusqu'à presque rien a été laissé. Jaime Awe, le directeur de l'Institut d'archéologie de Belize, a déclaré la construction avait été détectée la semaine précédente.

Le centre cérémoniel à ce qui est connu comme le complexe Nohmul est estimé à au moins 2300 années vieille et est considéré comme le site historique le plus important dans le nord du Belize, à la frontière avec le Mexique.

"C'est un sentiment d'incrédulité incroyable à cause de l'ignorance et de l'insensibilité ... ils utilisaient cette route pour remplir," Awe a déclaré à AP. «C'est comme un coup de poing dans l'estomac, c'est tellement horrible."

Nohmul est situé au milieu d'un champ de canne à sucre privée et de ses structures n'avaient pas les signes révélateurs d'un site culturel restauré - comme les bordures en pierre taillés uniformément sur les côtés. Pourtant, cette crainte a déclaré ne pouvait pas avoir eu une explication de la façon dont les travailleurs avaient réussi à ne pas prendre note de ce qu'ils faisaient. La pyramide est de 100 pieds (30 mètres) de hauteur, tandis que la terre autour d'elle est plate, rendant ainsi ce genre d'erreur est difficile à imaginer.

"Ces gars-là savaient qu'il s'agissait d'une ancienne structure. C'est juste la paresse sanglante", a poursuivi Awe. "Juste pour se rendre compte que les anciens Mayas acquis tout ce matériel de construction pour ériger ces bâtiments, en utilisant rien de plus que des outils de pierre et extraite la pierre, et réalisé ce matériel sur leurs têtes, en utilisant les lignes de sangles frontales», at-il dit. «Dire que nous avons aujourd'hui des équipements modernes, que vous pouvez aller fouiller dans une carrière n'importe où, mais que cette société aurait complètement abstraction de cela et a complètement détruit ce bâtiment. Pourquoi ne pas ces gens juste aller carrière quelque part qui n'a pas de culture signification? C'est ahurissant. "

Une enquête est en cours par la police du Belize, avec des accusations criminelles qui cherchent comme une possibilité. Bien que le complexe Nohmul est situé sur un terrain privé, la loi dit que les ruines ou monuments d'origine préhispanique sont exemptés de cette obligation et sont sous la protection du gouvernement.

Un organisme communautaire qui se fait appeler les citoyens organisés pour la liberté à travers l'action a condamné la démolition du site comme «un exemple obscène de manque de respect pour l'environnement et l'histoire."

Des centaines de ruines mayas restent au Belize, qui est en grande partie couverte de jungles et compte environ 350.000 personnes parmi sa population. Même si ce n'est pas la première fois qu'un tel manque de considération a été employé au Belize, Nohmul est parmi les plus grandes pyramides ruinées par de telles activités.

De nombreux scientifiques se sont prononcés contre ce qui s'est passé. Arlen Chase, président du Département d'anthropologie de l'Université de Floride centrale, a déclaré à AP que «Les archéologues sont perturbés lorsque de telles choses se produisent, mais il ya seulement une infrastructure très limitée au Belize qui peut être appliquée à la gestion du patrimoine culturel."

Les années 70 et 80 ont vu beaucoup d'exploration ont lieu autour de la zone Nohmul, mais il est important de comprendre que plus la connaissance pouvait encore être gagnée, comme disent les scientifiques. Et ces cas de négligence paresseuse et la destruction du patrimoine culturel maya ne se limitent pas seulement à Belize. Les restes de la grande nation maya sont menacés au Mexique, au Guatemala et au Honduras ainsi.

Francisco Estrada-Belli, professeur d'anthropologie à l'Université de Tulane, a déclaré: «Je ne pense pas que j'exagère si je dis que chaque jour un monticule Maya est détruite pour la construction dans l'un des pays où la civilisation maya a vécu."